Chaque Voyance est unique, car Chaque client est Unique !
Il arrive que l’on soit accusé de ce que l’on ne fait pas. Qu’on soit étiqueté, réduit, mal interprété, alors qu’on traverse déjà des tempêtes intérieures. Il arrive que ceux que l’on aide se retournent contre nous, par peur, par incompréhension ou simplement parce qu’ils ne veulent pas entendre la vérité.
Et dans ces moments-là, la douleur est double : il y a ce que l’on vit réellement, puis il y a le fardeau ajouté par le regard de l’autre.
Un regard qui ne cherche pas à comprendre, mais à simplifier. À coller une étiquette. À transférer sa propre gêne sur autrui.
Mais faut-il pour autant se justifier à l’infini ? Faut-il mendier la reconnaissance, prouver sa sincérité, expliquer sans fin que l’on souffre pour de vrai ?
Parfois, même la vérité ne suffit pas à dissiper un malentendu, car l’autre n’est pas prêt à l’accueillir. Il a besoin que tu sois fautif, parce que cela lui évite de regarder sa propre part de responsabilité.
Quand quelqu’un doute de toi alors que tu es sincère, cela ne dit rien de ta valeur. Cela parle de ses limites, de ses projections, de ses blessures, peut-être aussi de ses résistances.
Il faut beaucoup de courage pour rester dans sa vérité quand on te caricature. Pour ne pas crier, ne pas déraper, ne pas devenir ce que l’autre dit que tu es.
Il faut encore plus de sagesse pour ne pas se replier dans la colère, ni se justifier jusqu’à l’épuisement.
La vérité profonde est que nous ne contrôlons pas le regard de l’autre. Ce que nous pouvons maîtriser, c’est la manière dont nous choisissons de rester debout.
Pas dans l’agressivité. Pas dans le déni. Mais dans une forme d’apaisement intérieur qui dit :
"Je sais ce que je vis, je sais ce que je suis, même si tu ne le vois pas."
Et si tu es celui qui a jugé un jour trop vite, peut-être que ce texte te tend aussi la main.
Car nous l’avons tous fait. Nous avons tous eu des réactions blessantes, injustes, par peur, par incompréhension.
La vraie question n’est pas : "Ai-je jugé ?" mais :
"Ai-je le courage de revoir ma perception quand on me montre la vérité ?"
Car dans cette histoire, il y a trois vérités :
– Celle de celui qui souffre et n’est pas cru,
– Celle de celui qui juge, parfois inconsciemment,
– Et celle de la vie, qui, elle, voit tout, et finit toujours par rééquilibrer.
Il n’y a pas de honte à souffrir. Il n’y a pas de faute à être malade, épuisé, ou dépassé. Il n’y a pas de faiblesse à dire : "Je vais mal."
Et pourtant, dans certaines relations, ce simple aveu devient une faille exploitée, un terrain pour faire douter, pour insinuer que le problème, c’est toi.
Alors que le seul vrai problème… c’est le refus de l’autre de voir ce qu’il ne comprend pas.
Mais dans chaque situation difficile, il y a aussi une lumière possible : celle de la vérité intérieure, celle qui ne cherche pas à convaincre, mais qui continue d’exister sans fléchir.
Et si aujourd’hui tu es en colère, sache que c’est normal. La colère protège ce que l’on sent être nié, sali ou trahi.
Mais ne laisse pas la colère te brûler.
Transforme-la en frontière intérieure : une limite saine, une lucidité. Tu n’es pas obligé de te justifier, ni de continuer à te faire mal pour prouver ta bienveillance.
La vie finira par mettre chaque chose à sa place.
Ceux qui ont jugé verront un jour autrement.
Ceux qui t’ont blessé verront les conséquences de leurs actes.
Et toi, tu grandiras encore plus fort, encore plus clair, encore plus vrai.
Car à la fin, ce qui compte ce n’est pas ce que l’on dit de toi…
Mais la paix que tu as su préserver malgré le bruit.
🌿
Le Comptoir de Vynnie
